Comment les drones peuvent être utilisés pour l'inspection des systèmes de transport en commun, tels que les tunnels et les ponts ferroviaires
L’entretien des systèmes de transport en commun engage des coûts énormes pour l’organisme de contrôle et se fait à long terme. Pour assurer l’intégrité des structures et le transfert des personnes et des marchandises. L’inspection par drone paraît plus avantageuse sur plusieurs niveaux. Comment profiter de cette technologie pour éviter les risques et les accidents ?
Recourir aux drones pour inspecter les grands ouvrages
L’inspection et l’entretien des ouvrages de transport sont des obligations qui doivent être réalisées par un organisme de contrôle. Cela doit se faire de différentes manières comme le contact physique, le visuel et les nombreux tests sur place. Pour faciliter la démarche et pour un gain de temps considérable, ces organismes ont eu recours aux drones. Des objets volants télécommandés qui sont capables d’inspecter les zones difficiles d’accès pour le contrôleur.
Pour les ponts ferroviaires et les tunnels utilisés dans le transit des marchandises, les drones sont capables de vérifier les éventuelles fissures, les marques d’usures, même les fuites d’eau. C’est à partir de ces constats que le contrôleur établit un rapport sur un éventuel risque dans les années à venir.
L'observation de drones en profondeur
Les entreprises de référence en matière de contrôle ont recours au drone pour détecter les moindres fissures aux ouvrages d’art, y compris les piles de ponts. Parmi ces grandes réalisations figure l’inspection du viaduc du Viaur, le viaduc de Millau, le pont d’Iroise... Au total, les axes de transport ferroviaire à surveiller comptent plus de 24 000 ponts.
À l’aide d’une grande caméra numérique dotée d’un objectif de précision entre 16‑50 mm, les drones peuvent vérifier des désordres en béton, des fissures, des fers apparents rongés par la nature, etc. Ils peuvent même voler en altitude pour vérifier les poutres, les câblages, les têtes de pile de ponts, etc. L’autre utilisation des drones est l’observation des tunnels, la vérification des fuites d’eau au niveau de la structure, ou bien l’existence de craquelures.
Les avantages et limites des drones
L’usage des drones dans l’inspection des infrastructures de transport présente de nombreux avantages tels que :
- ils peuvent observer les structures des ponts au niveau des coins les plus extrêmes et difficiles d’accès ;
- ils réduisent les risques d’éboulement, de chutes de la personne ou bien d’effondrement des murs ;
- ils limitent l’usage des échafaudages pour vérifier la structure extérieure des ponts ;
- ils procurent un gain de temps précieux dans l’installation des matériels de contrôle ;
- l’utilisation des images numériques et thermiques surtout dans la vérification d’étanchéité des tunnels ou bien les infiltrations d’eau à l’intérieur du béton.
Malgré les nombreux atouts des drones, ils présentent quelques inconvénients concernant la législation en vigueur qui manquent de cohérence dans l’autorisation de ces objets volants. Il y a aussi la résolution d’images qui nécessitent des vérifications par le toucher. Enfin, elles sont inutiles en cas de vents violents et de fortes pluies qui peuvent perturber leur vol à l’extérieur.
Le recours aux drones dans l’inspection et le contrôle des ouvrages présente de nombreux avantages en termes de gain de temps, de réduction des risques et d’accidents concernant le contrôle sur site. Cependant, ils imposent des limites, car ils sont utilisés uniquement sur des structures adaptées pour l’observation en milieu extrême.